Faire l’achat d’un système photovoltaïque nécessite de se renseigner au préalable sur les onduleurs centralisés et les micro-onduleurs. En effet, chaque installation se compose d’un onduleur ou d’un micro-onduleur. C’est cet élément qui permet à l’énergie des panneaux solaires de se transformer en électricité. Conersol vous éclaire dans cet article sur les principales différences entre le micro-onduleur et l’onduleur centralisé.
Micro-onduleur : de quoi s’agit-il ?
Tout d’abord, il faut savoir que chaque installation photovoltaïque se compose de deux éléments :
- les panneaux solaires photovoltaïques. De multiples cellules qui génèrent de l’électricité sous l’effet de la lumière les composent.
- l’onduleur. Il a pour rôle de transformer l’énergie issue des panneaux en énergie utilisable dans le réseau domestique.
En effet les panneaux photovoltaïques fournissent un courant de type continu. Ce courant n’est pas compatible avec le réseau EDF, et empêche donc la production domestique d’électricité. C’est pourquoi l’installation d’un onduleur photovoltaïque va permettre de transformer ce courant pour le rendre semblable à celui délivré sur le réseau.
Qu’est-ce qu’un micro-onduleur ? On utilise ce type d’onduleur très moderne dans le cadre de systèmes photovoltaïques. A la différence d’un onduleur central, un micro-onduleur se fixe directement sous chaque panneau photovoltaïque. Ainsi, son principal atout est de rendre chaque panneau indépendant quant à sa production d’électricité.
De conception et d’installation simple, le micro-onduleur a aujourd’hui le vent en poupe. En effet, on estime qu’un système photovoltaïque par micro-onduleur permet une hausse de la production jusqu’à 25 % en comparaison avec un onduleur centralisé.
En outre, les micro-onduleurs contrairement aux onduleurs centralisés, fonctionnent en circuit continu très basse tension. Il n’y a donc aucun risque d’arc électrique ni d’incendie.
Vous pouvez aussi surveiller à distance et monitorer au maximum votre installation photovoltaïque, dans une recherche d’optimisation de la production totale.
Avantages du micro-onduleur en comparaison avec l’onduleur centralisé
Pourquoi choisir un micro-onduleur plutôt qu’un onduleur centralisé ? Contrairement à ce dernier, le micro-onduleur garantit la production d’électricité même en cas de défaillance d’un ou de plusieurs panneaux. De son côté, l’onduleur centralisé entraîne la défaillance de tous les panneaux lorsqu’un seul ne fonctionne plus.
L’onduleur centralisé est installé à côté du compteur d’électricité, dans le garage d’une maison par exemple. Au contraire, le micro-onduleur se trouve directement sur le toit et chaque micro-onduleur est relié à un panneau solaire. L’onduleur centralisé se branche en série, ce qui peut entraîner une perte importante de production en cas de baisse des capacités d’un seul panneau. En revanche, pour une installation avec micro-onduleurs, s’il y a de l’ombre sur un panneau solaire à cause d’un arbre ou d’un nuage par exemple, cela n’entraînera pas une perte de production pour toute l’installation, mais seulement du module concerné.
Ainsi, le micro-onduleur assure une répartition de la production d’électricité entre tous les panneaux solaires, ce qui évite de subir une perte de production en cas de défaillance de certains panneaux. Cette solution permet donc d’obtenir une production optimale de tout le système sans discontinuité.
En outre, un micro-onduleur assure la bonne évolutivité du système en permettant d’ajouter des panneaux facilement à l’installation dès que cela est nécessaire. Le tout sans redimensionnement de l’ensemble.
La durée de vie moyenne des onduleurs classiques est de 10 ans et la plupart des fabricants les garantissent 5 ans. Les micro-onduleurs Enphase ont eux une durée de vie de plus de 40 ans et sont garantis 25 ans.
Vous souhaitez en savoir plus sur les micro-onduleurs et sur la pose simple et rapide de système photovoltaïque à votre domicile ? Spécialiste chauffe-eau solaire et électricité solaire à La Réunion, Conersol est disponible pour vous guider au mieux.
